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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 20:47

Lors de mes passages « courant d’air » à travers mes routes de campagne, il y a déjà quelques jours que j’aperçois du coin de l’œil ces petites fleurs aux pétales rouges et fragiles. Toujours pleine de bonnes résolutions, je m’étais promis de venir les rejoindre afin d’écouter leur comptine.http://storage.canalblog.com/15/86/193092/64706799.gifMalgré un mistral soufflant tant et tant, je suis partie tout à l’heure par les chemins, sous un soleil étincelant. Les platanes frétillaient de toutes leurs feuilles, ces derniers sentant sur leurs épaules cette agréable douceur printanière encore loin des grandes chaleurs estivales. Messire Éole a eu beau souffler son mauvais caractère, au risque de leur casser quelques branchettes, ils se font chaque jour plus fringants.

 

copyrightnathaliekmai2011arbresoleil034

C’est en tournant mon regard d’un demi-cran, que je compris pourquoi…

Les « belles » aux corolles rouge vermillon, battaient des cils et les invitaient à se mettre au diapason.

 

copyrightnathaliekmai2011coquelicots010

 

Au loin, cette belle bastide mystérieuse me fait toujours autant rêver. Elle n’est pourtant pas habitée, je n’ai jamais osé m’y arrêter pour la visiter. Étonnant quand on connaît ma légendaire curiosité ! Toujours à me faufiler par une porte ou un passage caché, ni vu ni connu, tel un chercheur en quête d’un trésor Incas.  

 copyrightnathaliekmai2011coquelicots015

 

Personne ne peut rester insensible à cette étendue rouge au milieu des champs de blés hauts et verts…


copyrightnathaliekmai2011coquelicots013 

Autant vous dire que si un taureau venait à passer, il serait bien énervé ! Heureusement, la Camargue est loin… seuls les corbeaux, quelques rapaces, volètent deci-delà...

 

copyrightnathaliekmai2011coquelicots016 

effectuant à l’occasion quelques figures de style dans le bleu du ciel.

 

copyrightnathaliekmai2011ciel036

 

Nathalie

 

 

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 15:45

Il y a quarante &… une année, un bébé poussait son premier cri. Pendant qu’il grandissait à l’abri du ventre maternel, ses parents jouaient aux globes trotteurs. Ils organisèrent, sans le vouloir, sa naissance avec un mois d’avance. 

 

Adieu juin, bonjour mai, bonjour Nathalie !

 

http://storage.canalblog.com/12/12/448738/62447650.gif 

Comme le dit souvent ma p’tite maman :  

 

- tu étais un véritable chat « espeillé » d'à peine deux kilos trois, qui m’en a fait voir de toutes les couleurs bien avant d’entrer dans la vie !

 

En effet, « juste avant », une grande fébrilité régnait dans la maternité. Des femmes de service, en passant par les infirmières, médecins, sage-femme, tout le monde se demandait comment aller se passer le moment tant attendu.

 

Déjà réfractaire à voir le monde des « grands », je présentais, non pas mon minois poupon, mais mes petits petons, oups, mon profil « lunaire » !

 

Après un voyage et une arrivée mouvementée, vécue en duo avec « maman Michèle », c’est dans une espèce de bulle en verre carré  que l’on m’a déposée le 14 mai…

 

copyrightnathaliekcouveusenathalie14mai1970

Clic sur la photo

 

Comme si cela ne suffisait pas, deux mois après ce périple, je faisais un passage dans la « baignoire » du curé ! Mes parents auraient pu trouver mieux pour me souhaiter ma fête… d’abord, ce n’était que le lendemain !

 

Enfin, c’est bien loin tout ça… je reste malgré tout attaché au temps qui passe, même si « je le laisse faire », déposer une trace d’une manière ou d’une autre me tient à cœur.
 

Mon papillon, la poste a été sage, j’ai reçu aujourd’hui « le puits d’enfer » qui a de quoi me laisser rêveuse quant à son paysage entre calme et tempête… C’est la première carte postale que j’ai voulu faire figurer sur cet article. Tu comprendras sans doute que je n’ai pu résister à une telle photo ! En attendant un autre coucher de soleil…

 

cartepostaleyannicksaintservant2011

Je remercie tous ceux qui ont eu la gentillesse de me faire un clin d’œil, les fidèles correspondants ami(es) et les lecteurs de mes bafouilles au fil du temps, mes hauts et mes bas, mes balades et posts en tous genres.

 

Voici ma griffe photographique du jour,

 

copyrightnathaliekroserougeavril2011

un peu de soleil, pour oublier le chant de pluie qui s’en va et revient à intervalles réguliers depuis ce matin, quelques bisous pour vous dire que je pense à vous… 

 

Nathalie

 

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 17:44

Lorsque le lilas s’offre en bouquet, particulièrement lorsque le temps est en demi-teinte, il parfume l’air de ses fragrances bien reconnaissables, titillant agréablement tous nos sens olfactifs.

 

copyrightnathaliek25avrililas056

S’il semble toujours être en grande conversation, je n’ai jamais pu percevoir le son de sa voix, à peine le chuchotement de ses feuilles lorsque le vent vient se mêler aux conciliabules du jour.


copyrightnathaliek25avrililas059 

Vous souvenez vous l’année dernière ?

Le lilas disait aux pâquerettes qu’il voulait rejoindre le ciel… au fil des ans, il me semble qu’il s’en approche.

 

copyrightnathaliek25avrililas058

Les nombreux « cotons » se mélangeant au bleu céleste, voulaient absolument faire de l’ombre à la blancheur de ces belles aux « têtes blanches »

 

copyrightnathaliek25avrililas057

Je m’éloignais peu à peu et à regret de ce petit monde parfumé, observant du coin de l’œil, ce ciel vertigineux …

 

copyrightnathaliek25avrililas060

copyrightnathaliek25avrililasnuages061 

 

Nathalie

 

 

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 22:32

 

Quelques nouvelles.


Comme vous avez pu le constater, même si je ne poste pas régulièrement des articles, j’ai eu quelques problèmes informatique qui ne me permettaient pas de continuer à naviguer avec mon « navire » personnel.Comment faire pour se diriger quand la boussole visuelle vous laisse en rade ?  


Ceci dit, la vie m’a bien occupée, elle a pallié à la navigation modérée.


Déjà, l’arrivée de l’électricien pour revoir mon installation électrique. En juillet TNT oblige, il faut tout passer en revue… cette dernière m’a bien fait suer, quel chantier ! Autant vous dire que j’étais contente quand le grand chambardement s’est arrêté. Avoir du mieux c’est très bien, mais dans ces cas-là, je m’en irai bien voir ailleurs si j’y suis… surtout que la « réception du signal » dans mon village n’a pas fini de faire parler… en ce qui concerne la copropriété ça commence demain !


C’est bien beau de faire en sorte que son appartement soit correct pour le futur « black out », encore faut-il que le central soit également au point.


Choix de l’antenne (elle a mon âge, il faut donc la jeter) revoir les gaines de cables, les sorties, les amplis, avec ou sans parabole, fibre optique ou pas et tout le toutim, devis, prix, bref, une réunion exceptionnelle qui se prépare, haute en couleur et pas piquée des vers. D’autres sujets encore plus « chauds » vont être mis sur la sellette, à mon avis plus grave … quoique, quoique.


Je ne sais pas si vous avez déjà eu l’occasion d’assister à ce grand spectacle gratuit… le regroupement des propriétaires « habitants », « louants », les vieux « sourds », les jeunes « hurleurs », les « demi-sourds hurleurs », les « dans la lune » qu’il faut secouer, ceux qui disent oui à tout, ceux qui disent non à tout, ceux qui ne payent pas, ceux qui payent double (oui oui ça existe) ceux qui croient avoir tout compris et sont à côté de la plaque, ceux qui ne disent rien et n’en pensent pas moins,  ceux qui se font accompagner, ceux qui se font représenter, ceux qui se demandent ce qu’ils sont venus se perdre dans ce foutoir infâme où ils sont en plus très mal installés.


Pourquoi ?


Parce que 40 personnes multipliées souvent  par deux, dans une des caves communes, en rond comme si c’était une réunion de con’spirateurs, assis…qui sur un pliant, qui sur un fauteuil défoncé, qui sur une chaise en fer, qui sur une en bois. A la fin tout le monde crie à qui mieux mieux, même ceux qui n’ont rien entendu, sauf  les excédés, qui ont préféré se tirer avant le « bouquet final ».

 

http://storage.canalblog.com/73/73/193092/61520068.gif


 

Enfin, cela ne m’empêchera pas d’être très heureuse de revenir parmi vous. J’ai d’autres photos, j’en ai encore pris un petit lot aujourd’hui, je pense que la fin de semaine risque d’être pas mal occupée, il faudra donc attendre un peu pour la mise en ligne.

 

http://storage.canalblog.com/73/73/193092/61520068.gif


 

Tant pis si le 1er mai est loin, j’avais promis de déposer mon brin de muguet porte-bonheur, je décide ce soir de faire un « retour vers le passé »... 

 

Nathalie     

 

copyright_nk24avril2011muguet.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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25 avril 2011 1 25 /04 /avril /2011 13:40

 

Promenade printanière.

 

Contrairement à la semaine exécrable que nous venons de passer dans la région Aixoise, le début du mois d’avril a été particulièrement agréable. C’est ainsi que j’ai pu faire quelques photos lors d’une de mes promenades matinales. Pas une grande collection, car ce jour-là mon caméscope était de la partie ! J’ai dû jongler entre photos, images & son. 

http://storage.canalblog.com/00/40/193092/64055307.gif

 

Voici donc un des petits chemins de traverse que j’ai emprunté, entre champs et voie ferrée.

   

 

(c) NK 021 17avril2011

 

Comme vous pouvez le constater, le blé avait commencé son ascension. J’ai donc fait le plein de verdure et de pollen… 

  copyright_nk023_17avril2011.jpg
 

Il faisait grand soleil, le vent m’accompagnait, il n’a pas ménagé son souffle ! Sans doute ne voulait-il pas que j’oublie sa présence...

Tout au long de ma marche, j’ai croisé ces espèces d’énergumènes dont je ne connais pas le nom.

 

copyrightnk17avril2011024 

  Mauvaises herbes ?
 

Pourtant, j’ai trouvé ces petits pompons rigolos, comme une décoration de coiffure lors d’un carnaval à Rio de Janeiro.

 

- « gling gling gling, danse la samba… » -

 

(c) NK 025 17avril2011

 

Il était tôt, je ne m’étais pas encore fait doubler par le soleil, ce grand champ de boutons d’or commençait à peine à cligner des yeux…

 (c) NK 005 17avril2011


  Oups, des boutons qui commençaient à peine à cligner des pétales…

 

(c) NK 006 17avril2011

Un peu plus loin, tel un tapis cousu de fil d’or, d’autres fleurettes ensoleillées recouvraient presque tous les talus. Ceux qui me connaissent un peu, savent que je suis une contemplative hors pair, mais une piètre botaniste. C’est avec de multiples points d’interrogation que j’observais ces « dames » toutes fraîches et pimpantes. Ces dernières, muettes comme des carpes, n’ont voulu me souffler leur petit nom à l’oreille…

 

(c) NK 010 17avril2011

Poursuivant ma route, certains arbres étaient, à ma grande surprise, « tomber en amour » pour « l’art moderne » !

 

Celui-ci, complètement accroché à « sa » passerelle de fer …

 

(c) NK 026 17avril2011

Celui-là, avait carrément jeté son dévolu sur l’espace du marbrier ! S’accrochant à « sa » terre comme à une bouée de sauvetage, se foutant totalement d’être exposé telle une simple plaque aux passants…

 

(c) NK 028 17avril2011

D’autres, préférant la compagnie chaleureuse d’une maison… ceci même si elle n’est plus occupée aujourd’hui que par quelques fantômes ou revenants de passage…

 

(c) NK 003 17avril2011

  copyright_nk_001_arbrerosearriveemaisonhantee.jpg

La nouveauté du défilé printanier 2011, ce sont les arbres panachés. J’ai trouvé incroyable le mélange d’un simple arbuste aux feuilles vert tendre avec des pétales rose lilas.

 

(c) NK 012 17avril2011  

Les lilas n’étaient d’ailleurs pas très loin. Qui sait, peut-être est-ce quelques princes ayant épousé des roturières au caractère entreprenant et à la beauté sauvage…

 

(c) NK 015 17avril2011

Pour ne rien vous cacher, ce sont les « solitaires » qui ont eu ma préférence quant à leur élégance…


(c) NK 033 17avril2011
 

(c) NK 035 17avril2011 

Comment résister à ce minois rose tendre ?

 

Nathalie

 

 

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 17:54

http://storage.canalblog.com/74/05/448738/63710216.jpegComme chaque fois que ça ne va pas fort, je fais appel à celui qui sait toujours m’apaiser par sa poésie, sa musique, ses notes, sa voix. Je veux parler de Francis Cabrel.

 

C’est avec « Presque rien » qu’aujourd’hui je me laisse porter…

 

 

 

Je vous souhaite une bonne écoute.

 

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Presque rien

 

 

Et voilà  tout ce que je sais faire

Du vent dans des coffres en bambou

Des pans de ciel pour mettre à  tes paupières

Et d'autres pour pendre à  ton cou

 

C'est rien que du ciel ordinaire

Du bleu comme on en voit partout

Mais j'y ai mis tout mon savoir-faire

Et toute notre histoire en-dessous

 

Tu vois, c'est presque rien

C'est tellement peu

C'est comme du verre, c'est à  peine mieux

Tu vois c'est presque rien...

C'est comme un rêve, comme un jeu

Des pensées prises dans des perles d'eau claire

 

Je t'envoie des journées entières

Des chats posés sur les genoux

Des murs couverts de fleurs que tu préfères

Et de la lumière surtout

 

Rien que des musiques légères

Une source entre deux cailloux

Du linge blanc sur tes années de guerre

C'est tout ce que je sais faire c'est tout...

 

Tu vois, c'est presque rien

C'est tellement peu

C'est comme du verre, c'est à  peine mieux

Tu vois c'est presque rien...

C'est comme un rêve, comme un jeu

Des pensées prises dans des perles d'eau claire

 

 

 

Francis Cabrel

Album « Hors Saison »

Site officiel

 

 

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http://storage.canalblog.com/85/15/193092/22321319.jpg

 

http://storage.canalblog.com/73/73/193092/61520068.gif

 

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10 avril 2011 7 10 /04 /avril /2011 20:09

 

Les voisins.


http://storage.canalblog.com/89/57/448738/63607859.jpg

Á l’heure où les couples divorcent pour un oui ou pour un non, autant vous dire que mes voisins du dessus ne sont pas à la page.

Voilà près de trois ans qu’ils ont emménagés dans la copropriété tel des « casseurs de briques » ou des « bûcherons », bruyants au possible. Tous deux accompagnés d’une marmaille piaillante, hurlante, sautante, ce qui, vu de l’extérieur, peut paraître normal.

Mais, il y a un mais… ça ne l’est pas… !

Certes, les appartements sont mal insonorisés les normes à l’époque n’étaient pas aussi sévères. Il y a près de quarante ans que j’y vis, c’est la première fois que j’ai à subir de tels énergumènes sans aucune éducation. Nous étions jusqu’à présent entre voisins « en famille », supportant tant bien que mal le ronron de l’autre.


Avec eux, impossible !


Avec le temps, j’ai compris le comportement anormal des trois enfants, en observant celui des parents.

La mère, encore en activité, pratiquement jamais là pour assumer son rôle, y compris le week-end. Se considérant plus comme la quatrième fille de son époux que celle qui les a portés et les a mises au monde.

Le père, « vieux beau » à la retraite, devait bien se douter en épousant une « fillette » de vingt ans de moins, que tôt ou tard il y aurait un hic. N’ayant pas le peps et surtout le profil pour assumer la fermeté d’un « jeune » papa, appliquant les méthodes d’un grand-père soixante-huitard.

 

« Cool ma poule ! Fais l’amour pas la guerre »


Une fois pourvu au lever, coucher, douches, repas, lessives, allers-retours à l’école de sa progéniture, ce dernier leur laisse faire tout et n’importe quoi une fois rentré. Enfermées telles des ourses en cage, hiver comme été, qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente.

Les petites le savent et s’en donnent à cœur joie. Sautant à pieds joints, hurlant à plein poumons, déménageant la chambre à longueur de journée, tout en jouant à trap trap dans tout l’appartement. Ceci devant le regard béat de leur « cher papa », pas plus dérangé que s’il entendait le zonzon d’une abeille.

Quand le calme revient, c’est parce que « Attila » ou plutôt devrais-je dire « Maman » arrive ! D’un coup, comme par magie, silence…

Prouve bien que les enfants sont conscients, quoi que l’on puisse en dire, que leur âge n’excuse pas leur façon de faire. Les limites doivent être posées dès la petite enfance, apparemment ça n’a pas été assimilé par le père qui pourtant en a presque la garde complète, vu la présence « par intérim » de la mère.

***

Donc, le pourquoi du comment… le problème de ce couple ne date pas d’hier, c’est un « zuip » ancré depuis un bon paquet d’années au vu des gueulantes entendues à travers leur plancher… mon plafond !


Un « zuip » ignoré pourquoi ?

Par espoir que tout s’arrange ?

Par manque d’argent ?

Parce que les enfants sont « trop » jeunes ? (la bonne excuse)

 

Quoi qu’il en soit, la guerre entre les deux est maintenant déclarée, les « princesses » en sont l’enjeu principal, tout en restant sous le même toit cela va de soi !

 

- Aujourd’hui je prends les petites !

- Ensemble ou à part ?

- Non juste untel …

- Je ne suis pas d’accord !

- Bon et bien tant pis, samedi je ne suis pas là !

 

Sur ce, le dimanche passe…

Quand arrive le face à face inévitable, plutôt que laisser monter la pression au risque de se péter une artère, au moment de se croiser se lancer des éclairs…

 

Elle :

allons-y pour la démantibulation et le réagencement des meubles ! N’oublions pas le bon vieux compagnon de « coupe conversation défouloir » bien bruyant, j’ai nommé « aspirateur-ami » !

 

(Je suis en dessous, je déguste « la petite musique » pas un recoin pour me protéger à part m’enfuir …)

 

Lui :

dans ces moments de crise, je me demande où il se cache, ce qu’il peut bien faire ? En tout cas, il ne moufte pas. Il attend le lundi matin après avoir accompagné les gamines, entre deux lessives, pour appeler le copain où le confident familial afin de se dégonfler.

Les rares fois où je l’ai rencontré, il joue le fier et l’homme libre qui roule des mécaniques, en clignant ses paupières au regard bleuté.

Genre : « Tout va bien dans le meilleur des mondes. Je « sais que tu sais » que ma femme m’en fait voir de toutes les couleurs, de toute façon je n’ai qu’à claquer des doigts ou plutôt des cils, « elles » me tombent toutes dans les bras ! »

 

***

 

Pauvre de lui, pauvre de toi, si tu savais mon vieux !

 

Tu n’es qu’un pauvre mec, qui n’a pas le courage de t’avouer une bonne fois pour toute que ton couple ne tient pas debout. Arrête de te voiler la face, organise-toi pour couper les ponts qui n’existent plus avec ta femme-ado ! De toute façon tu es malheureux à en crever, tes filles aussi. Tout ce que tu gagnes, c’est qu’en grandissant elles viennent s’ajouter à la longue liste des « pattes bancales » de la vie. Ne viens pas me dire que tu fais tout pour elles, « tout » ce serait s’épanouir dans un environnement sans tiraillements, sans hurlements, sans qu’elles soient  le « cocolo », la monnaie d’échange entre toi et leur mère.

 

***

 

Pauvre d’elle, pauvre de toi, si tu savais gamine !

 

Je ne sais pas ce qu’il t’a pris de vouloir être maman, tu n’en as pas la carrure. Il ne suffit pas de faire des mamours et jouer de tes longs cheveux bruns, porter neuf mois un bebilou et même deux en simultané, pour croire que la suite de l’histoire va couler comme un concours d’entrée à HEC !

 

Tu travailles ? Mais tu le savais avant…

 

Tu trouves ton mec plus vraiment à ton goût, trop mou, trop vieux, trop tout,  pas assez,  mais ça aussi tu le savais avant ! Au lieu de partir de la maison à la première heure et revenir à la dernière, éviter la confrontation avec ton futur « ex », prend ton courage à deux mains, pour une fois organise-toi afin d’assumer ton rôle de « maman » à part entière. Un jour, tes filles te reprocheront tes absences, tes coups de gueule, tes silences,  ton manque de temps, l’amour ne s’achète pas. Tu sais pertinemment que tu pourrais les avoir près de toi plus longuement ! Finalement, tout ce qui t’importe c’est que « ton vieux » assume bien l’intendance que tu ne supportes pas…

 

 

Alors, bouge-toi ! Bouge- toi !

 

Bougez-vous !

 

Je veux retrouver le calme autour de moi …

 

 

Nathalie


 http://data5.blog.de/media/315/3763315_f1836568b1_l.jpeg

 

 

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 20:23

J’avais envie de parler de deux sujets différents, finalement j’ai choisi aujourd’hui le plus léger. Un « coup de projecteur » sur un acteur qui me fait craquer depuis plusieurs semaines. Je veux parler de Simon Abkarian dans le rôle de « Tony le dingue » et ses acolytes Soufiane Guerrab et Olivier Rabourdin que je ne connaissais point.  

Plutôt étrange comme pseudo « Tony le dingue », pas vraiment racoleur me direz-vous pour tomber une nana ! Pourtant, au-delà de son charme oriental arménien, son regard hypnotisant et envoûtant, dès les premiers flash-back passé-présent j’ai accroché.

L’histoire d’un enfant tombé dans « le milieu » de la pègre qui finit par devenir en grandissant un « grand » parmi les « grands ». Avec ses codes d’honneur malgré les règlements de compte, les trafics en tous genres, le jeu, les gangs, la violence, les tueries j’en passe et des pires.

En parallèle de cette évolution, la vie d’aujourd’hui après son évasion, accompagné d’une petite frappe, un jeune des « quartiers » ayant des méthodes à des années-lumière de Tony que l’on pourrait comparer à Spaggiari en son temps.

Pour avoir observé et constaté ce que peut ressentir un enfant selon l’endroit où il vit, l’influence que peut avoir dans le temps le monde des adultes, ce film est édifiant.

 

 Les-beaux-mecs_Simon-Abkarian.jpg


 

Les beaux mecs

 

Les années 1950-1960

Dans le Paris des années 1950, celle qu’on surnomme la Gazette est une bonne travailleuse du bitume qui rapporte bien à son souteneur, monsieur Jo. Elle a un fils, Antoine, et rêve d’un métier honnête pour lui. Mais le gosse a déjà son idée : « Tu sais monsieur Jo c’est mon ami, quand je serai grand je serai comme lui. » Et le jeune Tony devient le chauffeur des beaux mecs de cette époque. Mais attention, le milieu ne pardonne rien aux belles cocottes qui ont la langue trop bien pendue…

 

Les années 1970

1968. Tony bénéficie d’une libération anticipée grâce à une jolie bourgeoise révolutionnaire dont il est amoureux, Nathalie. Mais la politique ne l’intéresse guère, faire du fric, en revanche, reste son credo : « J’aime pas le peuple. — Mais c’est toi aussi le peuple. — Justement, je sais de quoi je parle. » Tony monte alors sa petite entreprise de deal sous le nez d’une vieille connaissance : Tom la Grosse Tête, le parrain de Marseille, qui ne l’entend pas de cette oreille. Il lui flanque Guido qui doit veiller à son pourcentage. Tony et Guido deviennent amis…

 

Les années 1980

Tony est devenu une personnalité du milieu à Paris. Il possède un cercle de jeu, rackette des bars et « monte » parfois des gros coups. Un jour, devant sa « petite entreprise », une jolie jeune femme, Claire, peine à garer sa 2CV récalcitrante. Tony est sous le charme : « En peinture, j’aime les couchers de soleil », elle s’interroge : « Vous ne seriez pas un peu conventionnel ? » Ils se marient en grande pompe. Les deux familles réunies : les jolies prostituées et les notaires de province. Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes s’il n’y avait les Balducci…

 

Aujourd’hui

Passé vingt-cinq ans à l’ombre, ça change son homme ! Depuis sa cavale, Tony le Dingue vit en décalage permanent : les téléphones portables lui glissent des mains, les euros lui brûlent les doigts, son blouson Saint-Laurent est ringard. La Momie, comme les potes de Kenz l’ont surnommé, doit s’adapter vitesse grand V à un monde où on cherche à le flinguer. Les amis d’avant ne sont plus ce qu’ils étaient, les petits caïds de banlieue se moquent de ses méthodes à l’ancienne et les flics, jeunes et vieux, veulent le serrer.  

Mauvais temps pour un truand !

 

 

 

Merci à Virginie Brac la scénariste et Gilles Bannier le réalisateur.

Je vous recommande si vous ne l’avez pas fait, de revoir les premiers épisodes de ce téléfilm, primé au festival de Luchon, et de voir mercredi 6 avril 2011 la fin de ce périple palpitant.

 

Clic ICI pour voir les premiers épisodes

 

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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 23:22

http://storage.canalblog.com/62/70/193092/63005533.jpgJ’ai trop de colère au fond du cœur pour écrire un seul mot…

Pour ne pas me couper complètement de mon espace, c’est en musique et par l’intermédiaire d’une formidable artiste que je pousserai mon cri qui est aussi le sien, je veux parler de Melissmell.

Je l’ai découverte il y a quinze jours, elle m’a complètement scotché avec son « aux armes» clin d’œil au grand Serge Gainsbourg. Melissmell a su apposer sa griffe personnelle sur ce titre, être totalement dans l’actualité en me touchant « pile coté cœur »

 

Je vous propose de l’écouter en acoustique et en toute simplicité, j’ai adoré ! 

 

 

Comme je ne veux pas que vous restiez seulement sur ce cri, à mon tour je fais un petit signe complice à « Lylie », celle que j’étais dans un ailleurs que j’ai aimé, en laissant passer le temps…

Plus légère et dans l’air du temps ou plutôt du printemps, écoutons là, pour le plaisir… 

 

http://storage.canalblog.com/73/73/193092/61520068.gif
Petite interview interessante
http://storage.canalblog.com/73/73/193092/61520068.gif

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 13:00

Dimanche dernier il faisait un beau soleil, je suis donc partie me balader dans ma campagne.

Alors que les oiseaux pioutaient, la moindre herbette offrait une fleurette, le « Chemin des jardins » était tout indiqué pour aller voir où en était la préparation du printemps…

© NK 2011Panneau chemin des jardins 015 copie
Comme vous pouvez le constater, je disais à mon ombre de ne pas me prendre en photo et de me rendre mon appareil.

Mais bon, puisque le cliché est là, je vous propose de me suivre…

http://data6.blog.de/media/278/5409278_c99909e567_l.jpeg


Le mois de mars, dit « mois des fous » parce qu’il a un caractère plutôt changeant et capricieux, m’a permis malgré tout d’entrevoir les premiers bourgeons. Quelques petits signes qui accentuent notre impatience à voir arriver le printemps.

© NK 2011Branche bourgeons 025


En avançant plus profondément, ce sont les fleurs blanches d’un amandier qui m’ont fait l’honneur de me faire de l’œil.


© NK 2011Branche d'amandier 012

Celui-ci était plus sauvage et broussailleux, à moins que ce ne soit un autre arbuste ?

 © NK 2011 Amandier buisson 026
Tous ceux qui suivent mes pérégrinations depuis quelques années reconnaîtront ce pont aux multiples cascades. Il était ce jour-là entouré d’un voile de brume…

La différence que j’ai par rapport à vous chers passants, c’est que j’avais en prime l’odeur… d’un feu !


© NK 2011Pont du moulin 016  

Nombreux sont les agriculteurs ou simples jardiniers qui brûlent les rives avant les interdictions estivales.

 © NK 2011Rives brulees 033

Malgré cela, au détour d’un sentier, de quoi surprendre le promeneur ! Un bouquet de jonquilles qui ne ressemblent en rien aux petites sauvageonnes que j’ai l’habitude de croiser… sans doute l’œuvre d’un gentil donateur.

 © NK 2011Jonquilles 036

Les violettes elles, ne sont pas du tout surfaites. Fleurettes discrètes se mélangeant aux herbes hautes et aux feuilles d’automne.

 © NK 2011Violettes 020

Ce cliché n’a pas grand intérêt sinon qu’il fait paraître « mon » château sous un angle différent. Mais où est-il ?

 © NK 2011Chateau de loin 028

Preuve en est en se rapprochant. Un château quelque peu « flouté ».

 © NK 2011Zoom chateau 027 copie

Je n’ai pas repris les petits cabris de cet automne qui ont grandi depuis et se sont approchés le long de la clôture comme des petits chiens. Juste un clic deci-delà sur le fourrage.

J’ai trouvé rigolo ces rouleaux.

 
© NK 2011Remorque à foin 029
 © NK 2011FOIN GPLAN 030

Qui a dit que la curiosité est un vilain défaut ? Je voulais absolument savoir ce qu’il y avait de l’autre côté !

© NK 2011fenetre pierre 040
 
Bien oui, la campagne encore et toujours…


© NK 2011ruine cabanon pierre 039


Alors que j’amorçai le chemin du retour, une demoiselle très polie et fort sociable est venue à ma rencontre l’air interrogatif…


© NK 2011teckel 031


Je ne pouvais passer sans lui faire un brin de causette. J’en ai profité pour lui demander de la prendre sous son meilleur profil. Elle a accepté de bonne grâce et m’a même accompagné un bout de chemin…


À bientôt Mignonne !

 

Nathalie

 

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