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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 19:46

C’est avec plaisir et une grande curiosité que j’ai écouté hier soir  Alain Chamfort sur France5 me raconter l’histoire du créateur hors pair « Yves Saint Laurent ». 

Doublement bluffée parce qu’en mettant ses pas dans les siens, Alain s’est mis à chanter sa vie si joliment…je me suis laissé porter, un peu à l’image d’un enfant à qui on lit un conte.

Toujours en décalé pour l’info, c’est en visionnant aujourd’hui cette interview que j’ai compris pourquoi le chanteur était associé avec tant d’originalité à l’image du couturier.   

http://storage.canalblog.com/90/33/534064/66232347.jpg Alain Chamfort 


Je vous propose de l’écouter lors d’une interview de présentation : 

 

 

 

Autant vous dire que je ne m’étais jamais réellement penché sur la haute couture, son univers secret, rempli de mystères et d’émotion diverses. C’est en avançant dans ce superbe documentaire que j’ai appris que le jeune et timide YSL avait été l’élève de Christian Dior.  


 

Par la même occasion, j’ai compris « pourquoi » le parfum « Diorissimo » m’avait tant bluffé par ses fragrances de muguet, c’était la fleur fétiche de Monsieur Dior, senteur qui m’a accompagné pendant tant et tant d’années.

Je suis très fière aujourd’hui d’avoir un papillon aux ailes violines griffé YSL, offert à ce moment-là aux fidèles de son parfum « Y » dont je faisais partie. Je n’ai pas eu la chance de porter un de ses vêtements, sans doute aurais-je choisi son fameux smoking pour dame, véritable révolution lors de sa sortie sur les podiums en 1966, alors que la femme n’était représentée à cette époque qu’en robe…

J’ai aimé sa collection toute colorée créée après avoir racheté en 1980 « Le jardin de Majorelle » avec son compagnon de cœur Pierre Bergé, jardin botanique du peintre Jacques Majorelle au Maroc.

 

Pierre Bergé, son mentor, permit à YSL de se laisser aller à sa créativité toujours très « actuelle » pendant près de 40 ans.

Après la « sortie » peu sympathique de la maison Dior de l’artiste aux mains d’or (suite à une dépression grave) Pierre Bergé se battra bec et ongles pour trouver les fonds nécessaires afin d’ouvrir « La Maison YSL ».

Le couturier présentera sa première collection en 1962.  

S’inspirant souvent des peintres tels que : Mondrian, Picasso, Matisse, Buffet, Braque, Bonnard, Van Gogh, Warhol, Renoir.

 

http://storage.canalblog.com/89/55/534064/66232354.jpgYves Saint Laurent

 

YSL a été un des premiers à faire défiler des mannequins noires. Ses « muses »… « l’amusent » comme le chante si bien Alain Chamfort... Betty Catroux l’un de ses premiers mannequins, l’actrice Catherine Deneuve, Loulou de la Falaise faisant partie également de ses premiers mannequins et l’actrice Talitha Pol-Getty.

Clic vers Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent 

En 2002, YSL fait ses adieux à la haute couture : « J'ai choisi aujourd'hui de dire adieu à ce métier que j'ai tant aimé ».

Clic ici pour voir vidéo « Adieu Yves Saint Laurent »

Il fête la même année les quarante ans de sa maison de couture avec 380 tops modèles. Je me souviens de la retransmission de ce spectacle très émouvant.

C’est entre le 1er et le 2 juin 2008 que « le fil de vie » d’Yves Saint Laurent s’arrête sur notre orange bleue. Sans doute a-t-il créé depuis d’autres collections de l’autre côté du ciel… 

http://storage.canalblog.com/56/28/534064/66232381.jpg

Quoi qu’il en soit, c’est un homme que j’aurais aimé rencontrer. Comme tous les artistes, son histoire en mots, maux, musiques, images, défilés, toute en sensibilité, m’a infiniment touchée.

 

Nathalie

 

Le plaisir d’écrire

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26 juin 2011 7 26 /06 /juin /2011 14:27

Comme souvent lorsque je regarde la TV, c’est par hasard que je suis tombée sur ce reportage qui avait de quoi me laisser pantoise, surtout éveiller ma curiosité.

 

Résumé :

En France, chaque année 25.000 personnes essayent de rencontrer un exorciste.

Depuis que le monde est monde, mages, sorciers, marabouts, guérisseurs tiennent un rôle important dans la vie du commun des mortels. Et si en France chaque année 25.000 personnes essayent de rencontrer un exorciste, ce n'est pas par hasard.... Même si les chiffres sont difficiles à vérifier.

Dans le Gers, Monsieur Dulong dialogue avec le diable et ses suppôts dans son cabinet ou à domicile.

Quand il n'ordonne pas à Satan de sortir de ses paroissiens, le Père Michel, prêtre exorciste, demande  à Dieu de les délivrer du Diable.

 

La vidéo du reportage a été supprimée depuis...


http://storage.canalblog.com/77/77/863205/65989182.gif

http://storage.canalblog.com/68/93/534064/66333013.jpg

 Monsieur Dulong Pierre - 32480 LIGARDES

http://storage.canalblog.com/77/77/863205/65989182.gif

 

Je ne pouvais passer à côté de cette diffusion, ayant moi-même baigné dans le monde du surnaturel depuis ma petite enfance.

Mes grand-mères, paternelle et maternelle, toutes deux ayant ce « sixième sens » que nous avons tous, plus ou moins développé, à même d’en faire profiter autrui.

Cela va vous paraître étrange, si je suis quelqu’un de  totalement ancrée dans la réalité, l’actualité, aimant plus que tout les gens de la terre solides et carrés, j’ai découvert il y a 27 ans et à ma grande surprise que je pouvais aussi « aider ».

En parlant, en pensant, en écrivant des textes anodins, des « prévisions » se sont dessinées, si tant est que l’on puisse appeler ceci ainsi, quelques jours, quelques semaines ou mois précédent.

Tout a commencé lorsque à sept ans, toujours dans les « pattes » de ma grand-mère maternelle, je l’observais se faire des tirages de cartes régulièrement. Puis, chez ma grand-tante, maniant ses lames de tarots au détour d’une tasse de café, entre amies, sa sœur, partie au Venezuela, devenue là-bas « la grande voyante française », reçue par les plus grands y compris les hommes politiques.

Ma grand-mère paternelle, elle aussi ne se déplaçait jamais sans son jeu de tarots, ses bougies, ses saintes vierges, Christ et tout un bataillon de chapelet et d’eau bénite. Les personnes venaient de loin pour « savoir », mais aussi se faire « magnétiser », « désenvoûter »…

Donc, à l’âge de sept ans, j’ai demandé à mémé de me donner la signification première sur un petit jeu de trente deux cartes… à quatorze ans, alors que ma grand-tante poussait son dernier soupir et passait de l’autre côté du ciel, je fis mon premier tirage à quelqu’un de totalement inconnu.

Un réparateur qui trafiquait dans la cuisine, ayant entendu que je faisais une voyance à ma maman, une fois son travail fini me demanda tout à trac si je voulais bien lui faire une prévision. Lui, muet comme une carpe, je n’en menais pas large. Une fois lancée avec mon « petit jeu », je lui transmettais les informations que je lisais comme dans un livre.

Quand j’eus terminé mes différentes coupes, le visiteur inconnu, imprévu, se mit alors à parler, parler, et là, c’est moi qui ouvrais les yeux grands comme des soucoupes. Il m’expliquait plus en détails ce dont je venais de lui faire part…

Ce fût ma « première fois », merci tantine de m’avoir soufflé ton don avant de t’en aller dans un « ailleurs » où nous finirons tous.

N’imaginez-pas que cette expérience allait me monter à la tête, vu que cela avait toujours été en ce qui me concerne un jeu rigolo. Plutôt un… comment dirais-je… un déstabilisateur quant à l’ordre bien établi des choses.

Une autre anecdote. Alors que mon frère me demandait de lui faire une « petite coupe », son copain assis à ses côtés, je lui dis qu’il allait recevoir une visite imprévue, très rapidement, quelques heures… à ce moment-là, TOC TOC TOC, quelqu’un tape à la porte ! Nous sommes restés tous trois livides, tant le rapport prévision/résultat avait été rapide.

Là, j’entends les sceptiques dirent que « c’est un hasard »… alalala, c’est ce que je me suis dit pendant longtemps pour me rassurer, trouver une explication rationnelle à tous ces faits qui se réalisaient de plus en plus rapidement. J’en suis même venue un jour à ne plus vouloir toucher mon « petit jeu », car à cette période, tous mon entourage était hospitalisé… j’avais l’impression que c’était à cause de moi !

Le temps a passé, mon infatigable curiosité m’a poussé à « tester » d’autres supports. Non, je ne fais pas tourner les tables ! Du « petit jeu » de trente deux cartes, mon premier tarot a fait son entrée, celui de ma « tantine », l’Egyptien, « Le Grand Eteillia », puis, ce fut « Le Marseille », « Le Gitan », le dernier en date « Le Belline »

Cela n’a pas été simple de changer les habitudes, ils étaient de bons compléments, mon « baromètre » restait toujours mon « Petit jeu ». Pourtant, j’ai fini par me familiariser, un peu comme un aveugle lorsqu’il apprend le braille, à lire avec ces différents « compagnons », sans vraiment entrer dans les livrets explicatifs, juste un minimum pour diriger mon « bateau instinctif »

Aujourd’hui, je peux dire qu’ils sont utiles chacun à leur manière, je sais pertinemment qu’ils racontent tous la même histoire en fonction des questions posées. Seul le langage change.

La plupart des amis ou parents qui me demandent de savoir, apprécient de voir défiler les différents tarots, pourtant, un seul suffit. A une question précise, le premier tirage annonce, le deuxième confirme, le troisième affirme.

Si j’ai été dubitative quant aux voyances par téléphone, en me « testant » sur mon entourage, parents, amis, voisins (sans leur présence) je me suis rendu compte que c’était possible. Vraiment incroyable jusqu’où l’esprit humain peut aller, ne faisant pas fonctionner toutes ses capacités intellectuelles, alors que tout le monde le pourrait.

Les animaux, eux, l’ont compris depuis longtemps. Certains hommes ou femmes aussi, au risque de se faire passer pour des illuminés, des charlatans, des amuseurs public, voire des businessmen-women.

Les magnétiseurs, exorcistes, guérisseurs, cartomanciens, médiums, prédicateurs, existent depuis la nuit des temps. Passant les décennies, laissant derrière eux les différentes croyances, religions, attirant même les plus sceptiques. Les plus apeurés le sont souvent parce qu’ils ne peuvent expliquer ces phénomènes de toutes sortes.

Depuis toutes ces années, au fur et à mesure que je vieillis, je découvre un peu plus sur moi. Notamment que nous pourrions nous soulager ainsi que notre famille par des gestes simples et sans médication des douleurs qui nous empoisonnent la vie.

Attention…

Rien ne remplacera la médecine dite « classique » trop importante à mes yeux. Mais il faudra bien qu’un jour nous reconnaissions les bienfaits « complémentaires » des « rebouteux », « guérisseurs », peu importe leur nom, 

qui ont la connaissance de ce monde parallèle qui nous entoure, où seules quelques personnes ont pu voir l’horizon, continuant leur vie quotidienne, aillant honte d’en parler de peur de se faire enfermer.

Pour revenir au reportage d’hier après-midi, je l’ai trouvé trop court, présenté par Claire Chazal, je remercie TF1 et l’équipe de l’émission. Enfin j’ai pu entendre parler de cet univers qui me passionne, m’intrigue, me fait m’interroger si souvent, sans le tourner en ridicule sous prétexte que de nombreux charlatans en abusent pour se faire de l’argent.

 

 

Nathalie


http://storage.canalblog.com/75/04/863205/65989300.gif



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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 20:23

J’avais envie de parler de deux sujets différents, finalement j’ai choisi aujourd’hui le plus léger. Un « coup de projecteur » sur un acteur qui me fait craquer depuis plusieurs semaines. Je veux parler de Simon Abkarian dans le rôle de « Tony le dingue » et ses acolytes Soufiane Guerrab et Olivier Rabourdin que je ne connaissais point.  

Plutôt étrange comme pseudo « Tony le dingue », pas vraiment racoleur me direz-vous pour tomber une nana ! Pourtant, au-delà de son charme oriental arménien, son regard hypnotisant et envoûtant, dès les premiers flash-back passé-présent j’ai accroché.

L’histoire d’un enfant tombé dans « le milieu » de la pègre qui finit par devenir en grandissant un « grand » parmi les « grands ». Avec ses codes d’honneur malgré les règlements de compte, les trafics en tous genres, le jeu, les gangs, la violence, les tueries j’en passe et des pires.

En parallèle de cette évolution, la vie d’aujourd’hui après son évasion, accompagné d’une petite frappe, un jeune des « quartiers » ayant des méthodes à des années-lumière de Tony que l’on pourrait comparer à Spaggiari en son temps.

Pour avoir observé et constaté ce que peut ressentir un enfant selon l’endroit où il vit, l’influence que peut avoir dans le temps le monde des adultes, ce film est édifiant.

 

 Les-beaux-mecs_Simon-Abkarian.jpg


 

Les beaux mecs

 

Les années 1950-1960

Dans le Paris des années 1950, celle qu’on surnomme la Gazette est une bonne travailleuse du bitume qui rapporte bien à son souteneur, monsieur Jo. Elle a un fils, Antoine, et rêve d’un métier honnête pour lui. Mais le gosse a déjà son idée : « Tu sais monsieur Jo c’est mon ami, quand je serai grand je serai comme lui. » Et le jeune Tony devient le chauffeur des beaux mecs de cette époque. Mais attention, le milieu ne pardonne rien aux belles cocottes qui ont la langue trop bien pendue…

 

Les années 1970

1968. Tony bénéficie d’une libération anticipée grâce à une jolie bourgeoise révolutionnaire dont il est amoureux, Nathalie. Mais la politique ne l’intéresse guère, faire du fric, en revanche, reste son credo : « J’aime pas le peuple. — Mais c’est toi aussi le peuple. — Justement, je sais de quoi je parle. » Tony monte alors sa petite entreprise de deal sous le nez d’une vieille connaissance : Tom la Grosse Tête, le parrain de Marseille, qui ne l’entend pas de cette oreille. Il lui flanque Guido qui doit veiller à son pourcentage. Tony et Guido deviennent amis…

 

Les années 1980

Tony est devenu une personnalité du milieu à Paris. Il possède un cercle de jeu, rackette des bars et « monte » parfois des gros coups. Un jour, devant sa « petite entreprise », une jolie jeune femme, Claire, peine à garer sa 2CV récalcitrante. Tony est sous le charme : « En peinture, j’aime les couchers de soleil », elle s’interroge : « Vous ne seriez pas un peu conventionnel ? » Ils se marient en grande pompe. Les deux familles réunies : les jolies prostituées et les notaires de province. Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes s’il n’y avait les Balducci…

 

Aujourd’hui

Passé vingt-cinq ans à l’ombre, ça change son homme ! Depuis sa cavale, Tony le Dingue vit en décalage permanent : les téléphones portables lui glissent des mains, les euros lui brûlent les doigts, son blouson Saint-Laurent est ringard. La Momie, comme les potes de Kenz l’ont surnommé, doit s’adapter vitesse grand V à un monde où on cherche à le flinguer. Les amis d’avant ne sont plus ce qu’ils étaient, les petits caïds de banlieue se moquent de ses méthodes à l’ancienne et les flics, jeunes et vieux, veulent le serrer.  

Mauvais temps pour un truand !

 

 

 

Merci à Virginie Brac la scénariste et Gilles Bannier le réalisateur.

Je vous recommande si vous ne l’avez pas fait, de revoir les premiers épisodes de ce téléfilm, primé au festival de Luchon, et de voir mercredi 6 avril 2011 la fin de ce périple palpitant.

 

Clic ICI pour voir les premiers épisodes

 

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