Comme souvent lorsque je regarde la TV, c’est par hasard que je suis tombée sur ce reportage qui avait de quoi me laisser pantoise, surtout éveiller ma curiosité.
Résumé :
En France, chaque année 25.000 personnes essayent de rencontrer un exorciste.
Depuis que le monde est monde, mages, sorciers, marabouts, guérisseurs tiennent un rôle important dans la vie du commun des mortels. Et si en France chaque année 25.000 personnes essayent de rencontrer un exorciste, ce n'est pas par hasard.... Même si les chiffres sont difficiles à vérifier.
Dans le Gers, Monsieur Dulong dialogue avec le diable et ses suppôts dans son cabinet ou à domicile.
Quand il n'ordonne pas à Satan de sortir de ses paroissiens, le Père Michel, prêtre exorciste, demande à Dieu de les délivrer du Diable.
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Monsieur Dulong Pierre - 32480 LIGARDES
Je ne pouvais passer à côté de cette diffusion, ayant moi-même baigné dans le monde du surnaturel depuis ma petite enfance.
Mes grand-mères, paternelle et maternelle, toutes deux ayant ce « sixième sens » que nous avons tous, plus ou moins développé, à même d’en faire profiter autrui.
Cela va vous paraître étrange, si je suis quelqu’un de totalement ancrée dans la réalité, l’actualité, aimant plus que tout les gens de la terre solides et carrés, j’ai découvert il y a 27 ans et à ma grande surprise que je pouvais aussi « aider ».
En parlant, en pensant, en écrivant des textes anodins, des « prévisions » se sont dessinées, si tant est que l’on puisse appeler ceci ainsi, quelques jours, quelques semaines ou mois précédent.
Tout a commencé lorsque à sept ans, toujours dans les « pattes » de ma grand-mère maternelle, je l’observais se faire des tirages de cartes régulièrement. Puis, chez ma grand-tante, maniant ses lames de tarots au détour d’une tasse de café, entre amies, sa sœur, partie au Venezuela, devenue là-bas « la grande voyante française », reçue par les plus grands y compris les hommes politiques.
Ma grand-mère paternelle, elle aussi ne se déplaçait jamais sans son jeu de tarots, ses bougies, ses saintes vierges, Christ et tout un bataillon de chapelet et d’eau bénite. Les personnes venaient de loin pour « savoir », mais aussi se faire « magnétiser », « désenvoûter »…
Donc, à l’âge de sept ans, j’ai demandé à mémé de me donner la signification première sur un petit jeu de trente deux cartes… à quatorze ans, alors que ma grand-tante poussait son dernier soupir et passait de l’autre côté du ciel, je fis mon premier tirage à quelqu’un de totalement inconnu.
Un réparateur qui trafiquait dans la cuisine, ayant entendu que je faisais une voyance à ma maman, une fois son travail fini me demanda tout à trac si je voulais bien lui faire une prévision. Lui, muet comme une carpe, je n’en menais pas large. Une fois lancée avec mon « petit jeu », je lui transmettais les informations que je lisais comme dans un livre.
Quand j’eus terminé mes différentes coupes, le visiteur inconnu, imprévu, se mit alors à parler, parler, et là, c’est moi qui ouvrais les yeux grands comme des soucoupes. Il m’expliquait plus en détails ce dont je venais de lui faire part…
Ce fût ma « première fois », merci tantine de m’avoir soufflé ton don avant de t’en aller dans un « ailleurs » où nous finirons tous.
N’imaginez-pas que cette expérience allait me monter à la tête, vu que cela avait toujours été en ce qui me concerne un jeu rigolo. Plutôt un… comment dirais-je… un déstabilisateur quant à l’ordre bien établi des choses.
Une autre anecdote. Alors que mon frère me demandait de lui faire une « petite coupe », son copain assis à ses côtés, je lui dis qu’il allait recevoir une visite imprévue, très rapidement, quelques heures… à ce moment-là, TOC TOC TOC, quelqu’un tape à la porte ! Nous sommes restés tous trois livides, tant le rapport prévision/résultat avait été rapide.
Là, j’entends les sceptiques dirent que « c’est un hasard »… alalala, c’est ce que je me suis dit pendant longtemps pour me rassurer, trouver une explication rationnelle à tous ces faits qui se réalisaient de plus en plus rapidement. J’en suis même venue un jour à ne plus vouloir toucher mon « petit jeu », car à cette période, tous mon entourage était hospitalisé… j’avais l’impression que c’était à cause de moi !
Le temps a passé, mon infatigable curiosité m’a poussé à « tester » d’autres supports. Non, je ne fais pas tourner les tables ! Du « petit jeu » de trente deux cartes, mon premier tarot a fait son entrée, celui de ma « tantine », l’Egyptien, « Le Grand Eteillia », puis, ce fut « Le Marseille », « Le Gitan », le dernier en date « Le Belline »
Cela n’a pas été simple de changer les habitudes, ils étaient de bons compléments, mon « baromètre » restait toujours mon « Petit jeu ». Pourtant, j’ai fini par me familiariser, un peu comme un aveugle lorsqu’il apprend le braille, à lire avec ces différents « compagnons », sans vraiment entrer dans les livrets explicatifs, juste un minimum pour diriger mon « bateau instinctif »
Aujourd’hui, je peux dire qu’ils sont utiles chacun à leur manière, je sais pertinemment qu’ils racontent tous la même histoire en fonction des questions posées. Seul le langage change.
La plupart des amis ou parents qui me demandent de savoir, apprécient de voir défiler les différents tarots, pourtant, un seul suffit. A une question précise, le premier tirage annonce, le deuxième confirme, le troisième affirme.
Si j’ai été dubitative quant aux voyances par téléphone, en me « testant » sur mon entourage, parents, amis, voisins (sans leur présence) je me suis rendu compte que c’était possible. Vraiment incroyable jusqu’où l’esprit humain peut aller, ne faisant pas fonctionner toutes ses capacités intellectuelles, alors que tout le monde le pourrait.
Les animaux, eux, l’ont compris depuis longtemps. Certains hommes ou femmes aussi, au risque de se faire passer pour des illuminés, des charlatans, des amuseurs public, voire des businessmen-women.
Les magnétiseurs, exorcistes, guérisseurs, cartomanciens, médiums, prédicateurs, existent depuis la nuit des temps. Passant les décennies, laissant derrière eux les différentes croyances, religions, attirant même les plus sceptiques. Les plus apeurés le sont souvent parce qu’ils ne peuvent expliquer ces phénomènes de toutes sortes.
Depuis toutes ces années, au fur et à mesure que je vieillis, je découvre un peu plus sur moi. Notamment que nous pourrions nous soulager ainsi que notre famille par des gestes simples et sans médication des douleurs qui nous empoisonnent la vie.
Attention…
Rien ne remplacera la médecine dite « classique » trop importante à mes yeux. Mais il faudra bien qu’un jour nous reconnaissions les bienfaits « complémentaires » des « rebouteux », « guérisseurs », peu importe leur nom,
qui ont la connaissance de ce monde parallèle qui nous entoure, où seules quelques personnes ont pu voir l’horizon, continuant leur vie quotidienne, aillant honte d’en parler de peur de se faire enfermer.
Pour revenir au reportage d’hier après-midi, je l’ai trouvé trop court, présenté par Claire Chazal, je remercie TF1 et l’équipe de l’émission. Enfin j’ai pu entendre parler de cet univers qui me passionne, m’intrigue, me fait m’interroger si souvent, sans le tourner en ridicule sous prétexte que de nombreux charlatans en abusent pour se faire de l’argent.
Nathalie
Le plaisir d’écrire